
Rosmersholm
création 2014
- coproduction -
L’Atelier à Spectacles / Scène conventionnée de Dreux agglomération Vernouillet 28 (Projet issu de Premières Lignes-L’Echangeur artistique), ECAM, Fontenay-en-Scènes
- soutiens -
DRAC d’Ile-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, Adami, Arcadi, Conseil général du Val-de-Marne, Spedidam.
- coréalisation -
Théâtre de l’Opprimé
L’Adami, société des artistes-interprètes, gère et développe leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de leur talent. Elle les accompagne également par ses aides financières aux projets artistiques.
texte français Eloi Recoing
mise en scène Julie Timmerman
avec Marc Berman, Marc Brunet, Dominique Jayr, Xavier de Guillebon, Philippe Risler
et Julie Timmerman
dramaturgie Pauline Thimonnier
scénographie Clémence Kazémi et Philippe Sazerat
lumière Philippe Sazerat
costumes Dominique Rocher
vidéo Nelly Massera
musique Vincent Artaud
création sonore François Vatin
maquillage Isabelle Lemeilleur
assistante à la mise en scène Claire Chaineaux
construction du décor Atelier Devineau
réalisation des photos Philippe Sazerat et Nelly Massera
impression Scanachrome
chargée de production et de diffusion Martine Derrier - Les Petits Ruisseaux
attachée de presse Nicole Czarniak
- durée 2h20 sans entracte -
« Rosmer, veuf depuis un an, a cessé ses fonctions de pasteur et s’est retiré dans le domaine familial : Rosmersholm. Rebekka, l’amie fidèle de son épouse disparue, vit toujours sous son toit, sans statut précis. Éprise d’idées progressistes, elle cherche à redonner confiance à Rosmer afin qu’il sorte de ce cadre conservateur. En quête d’affirmation de soi, il aspire à une vie nouvelle, mais ce lieu mortifère et des révélations sur le suicide de sa femme vont vite peser sur cette illusion. » (Eloi Recoing)
Freud ne s’y est pas trompé quand il a choisi d’analyser dans un long article le personnage de Rebekka West : Ibsen écrit avec Rosmersholm un chef d'œuvre. Rosmer et Rebekka, dans ce combat entre la vie et la mort, entre la bêtise tyrannique et la quête de Liberté, sont deux idéalistes dans un monde barbare qui crée des monstres et des dépressifs. Écrasés par les regards sévères des ancêtres qui règnent sur les murs de Rosmersholm, et envoûtés par les chevaux blancs qui rôdent autour du domaine, les deux héros préféreront mourir plutôt que de se résigner à une vie de compromis et de vils calculs. Ibsen, qui prônait l’individualisme comme morale de l’accomplissement de soi, en perçoit avec terreur, sur la fin de sa vie, les dérives libérales et capitalistes. Nous sommes les héritiers de Rosmer, et si Ibsen nous atteint si profondément, c’est que les mécanismes d’écrasement de l’être sont toujours à l’œuvre aujourd’hui.
Teaser
Photos
Crédit photo : Laurencine Lot
Presse
Gilles Costaz / WEBTHEATRE
Il y a, dans ce spectacle de Julie Timmerman, un sens rare de la vie individuelle et de la vie sociale, une mise en perspective quasi entomologique doublée d’un envol spirituel et esthétique. Les derniers spectacles tirés d’œuvres d’Ibsen que l’on a pu voir ce temps-ci, Le Canard sauvage par Stéphane Braunschweig, Un ennemi du peuple par Thomas Ostermeier, étaient plus spectaculaires, mais ce Rosmersholm est le plus exact, le plus renouvelé. On ne peut imaginer qu’il ne soit pas rapidement repris sur une scène importante.
Armelle Héliot / FIGAROSCOPE
Les comédiens sont excellents... Du beau théâtre.
Jean-Pierre Léonardini / L'HUMANITÉ
Une version talentueuse... c'est joué fin.
Laurence Liban / L'EXPRESS CULTURE
Mis en scène avec brio... Cette première grande mise en scène se révèle prometteuse.
Laurence Liban / Les lendemains de la Générale / L’EXPRESS.FR
Belle mise en scène… On aime particulièrement le jeu intense de Julie Timmerman, la folie de Marc Berman et la fragilité de Xavier de Guillebon.
Christine Friedel / THÉÂTRE DU BLOG
Julie Timmerman, qui joue aussi une Rebekka solide, lumineuse et opaque, maîtrise parfaitement l’affaire… Excellents comédiens.
Florent Coudeyrat / LES TROIS COUPS
Des comédiens à la hauteur du défi… Dans le rôle de Rebekka West, Julie Timmerman compose une jeune fille pénétrante et sûre d’elle, vibrante et fiévreuse… Xavier de Guillebon est parfaitement en phase avec le rôle… Impeccable Marc Brunet… Les seconds rôles sont tous parfaits. Philippe Risler impressionne… Marc Berman éclaire de son regard malicieux et de l’audace de son phrasé un truculent Brendel… Délicate Dominique Jayr, qui donne à son rôle de servante une dimension à la hauteur du propos.
Martine Piazzon / FROGGY’S DELIGHT
Julie Timmerman tient le rôle principal d’excellente manière avec une belle intensité de jeu… Une distribution belle et judicieuse qui porte parfaitement la partition… Xavier de Guillebon prête son talent au dernier des Rosmer.
Dates
2014
Espace Culturel André Malraux / Le Kremlin-Bicêtre, Centre Culturel Aragon-Triolet / Orly, Théâtre de l'Opprimé / Paris 12, L'Atelier à Spectacles / Vernouillet 28, Fontenay en Scènes / Fontenay-sous-Bois, Gare au Théâtre / Vitry-sur-Seine.